La Concordia University a récemment inauguré un institut de recherche dédié à l’étude des impacts de l’immigration.
Située à Montréal, cette université a mis sur pied l’Institut de recherche sur la migration et la société (IRMS) afin de fournir des recherches basées sur des preuves concernant la migration, tout en créant un espace de discussion pour aider les nouveaux arrivants à s’intégrer dans leur nouvelle vie au Canada.
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Pour son lancement, l’institut a constitué une équipe fondamentale de 10 membres du corps professoral, dirigée par Mireille Paquet, la directrice de l’IRMS.
La nécessité de l’IRMS
Comme l’indique un coordinateur de l’IRMS, la plupart des discussions académiques sur l’immigration au Québec se déroulent en français. En tant que pôle de recherche bilingue, l’IRMS dispose d’une position unique qui lui permet d’apporter une contribution significative aux débats sur la migration.
Les espoirs sont grands quant à la capacité de cet institut à examiner des sujets tels que l’émigration des nouveaux arrivants du Québec vers d’autres provinces, ainsi qu’à faciliter le dialogue entre les provinces et le gouvernement fédéral.
Les missions de l’IRMS
Dès son inauguration, l’IRMS a commencé à collaborer sur plusieurs projets en lien avec le gouvernement et le milieu académique. Voici quelques-unes de ses initiatives actuelles :
Intégration des Migrants au XXIe Siècle : Combler les Écarts
Dans le cadre de ce projet, l’IRMS participe au volet citoyenneté et participation, portant un œil attentif sur la viabilité sociale de l’immigration et l’application de technologies numériques visant à faciliter cette intégration.
Réseau de Recherche sur l’Immigration, l’Intégration et les Relations Interculturelles au Québec (RQ3I)
L’IRMS collaborera avec des chercheurs d’autres universités québécoises, notamment l’Université de Montréal et l’Université Laval, sur ce projet qui a reçu un financement de 1,2 million de dollars. Une fois lancé, ce réseau sera le premier au Québec à se concentrer spécifiquement sur la recherche en immigration et en intégration.
Évolution du paysage migratoire canadien (CCIL)
L’IRMS collabore avec le Centre d’Excellence sur la Fédération canadienne de l’Institut de recherche en politiques publiques et le Centre d’études sur la migration à l’Université de la Colombie-Britannique pour fournir davantage d’informations aux décideurs, aux médias et aux Canadiens sur les dynamiques actuelles de l’immigration.
Le Québec et l’immigration
Le Québec se distingue parmi les provinces canadiennes par le contrôle qu’il exerce sur ses niveaux d’admission annuels de travailleurs qualifiés et d’immigrants.
Plus tôt cette année, la province a annoncé une pause temporaire concernant deux de ses voies les plus prisées pour la résidence permanente.
À partir du 31 octobre, le Québec a cessé d’accepter les candidatures pour le Programme de l’expérience québécoise – Diplômés (PEQ – Diplômés) et a suspendu les invitations pour le Programme régulier des travailleurs qualifiés (PRTQ).
Ces suspensions resteront en vigueur jusqu’au 30 juin 2025.
Cet été, un nouveau plafond a été instauré dans le système d’immigration du Québec, limitant le nombre d’admissions sous le PRTQ à un maximum de 25 % en provenance d’un même pays.
Les travailleurs qualifiés étrangers souhaitant obtenir la résidence permanente au Canada peuvent également explorer d’autres voies ou des programmes pilotes du gouvernement fédéral destinés aux francophones.
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