Le Canada devrait abolir son test COVID-19 préalable à l’entrée pour ses citoyens, ont récemment insisté des experts en voyage.
À cet égard, les compagnies aériennes du Canada ont demandé aux autorités canadiennes de mettre fin à la règle selon laquelle les voyageurs qui ont terminé leur processus d’immunisation et qui viennent de l’extérieur des États-Unis doivent subir un test de dépistage du coronavirus à l’arrivée.
En outre, des inquiétudes ont été exprimées concernant la règle exigeant que les Canadiens qui voyagent à l’extérieur du pays fournissent une preuve valide des résultats négatifs du test PCR COVID avant d’embarquer sur un vol de retour, rapporte Alheejra.World.
Les autorités canadiennes n’acceptent pas les tests antigéniques rapides avant l’entrée sur le territoire, tandis que les retards accumulés dans les tests PCR posent problème, comme l’indique le National Post.
Le test COVID doit être effectué dans les 72 heures suivant le départ ou au plus tard 72 heures après l’arrivée à la frontière terrestre. Cette règle est entrée en vigueur le 21 décembre afin d’éviter une nouvelle augmentation du nombre d’infections.
Toutes les personnes qui arrivent au Canada sans détenir une preuve valide du test COVID seront autorisées à entrer, mais elles risquent de se voir infliger des amendes pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars ou de faire l’objet de poursuites pénales.
Les médias canadiens ont rapporté que des citoyens canadiens se sont retrouvés bloqués aux États-Unis en raison d’une pénurie de tests ou parce que les résultats prenaient plus de 72 heures.
Certains pensent qu’une telle règle doit être revue. Selon un expert en santé publique au Canada, le Dr Irfan Dhalla, « il serait utile de réexaminer les exigences en matière de tests et de quarantaine liées aux voyages, en tenant compte de la prévalence d’Omicron et de la capacité de test aux États-Unis et au Canada, entre autres facteurs ».
Dans le même temps, le Dr Rodney Russell, virologue, a souligné qu’il n’était pas approprié de refuser à un citoyen canadien l’autorisation de rentrer sur le territoire. « sauf pour des raisons criminelles. Si le pays ne peut pas être un asile pour les Canadiens, où pourrait-il l’être ?
Pour être autorisés à entrer au Canada, les voyageurs doivent être entièrement vaccinés contre le coronavirus. Toutefois, certaines exemptions s’appliquent, mais les voyageurs qui entrent dans la catégorie des exemptions doivent se soumettre à des tests et à des règles de quarantaine à leur arrivée.
Depuis le 15 janvier, les autorités canadiennes exigent que les voyageurs qui doivent entrer au Canada à des fins essentielles soient entièrement vaccinés contre le virus, tandis que les voyageurs qui prévoient d’entrer au Canada à des fins non essentielles en provenance d’autres pays doivent déjà être entièrement immunisés pour pouvoir entrer au Canada.
Selon les données fournies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Canada a signalé 2 822 614 cas d’infection par le COVID-19 et 31 827 décès depuis le début de la pandémie.
Dans le même temps, certaines régions du Canada ont signalé un nombre accru de cas d’infection par la variante Omicron ; le gouvernement du pays a donc renforcé ses règles de voyage afin d’éviter une nouvelle augmentation du nombre d’infections.
Malgré la pandémie en cours, les données fournies par Statistique Canada révèlent que les voyages vers ce pays en décembre ont augmenté par rapport aux chiffres de 2020.
Les mêmes données montrent que par rapport aux chiffres de décembre 2020, plus de dix fois plus de voyageurs non-résidents sont entrés dans les aéroports canadiens en décembre 2021.