Le Japon a décidé de suspendre temporairement l’entrée des ressortissants de plusieurs pays profondément touchés par la pandémie de coronavirus, afin d’enrayer la propagation du virus mortel.
Les pays concernés par l’interdiction d’entrée au Japon sont la Chine, la Corée du Sud, trois régions d’Espagne, certaines régions de Suisse, l’Islande, ainsi que l’Indonésie et les États-Unis.
Le gouvernement prévoit de restreindre l’entrée de tous les non-résidents qui ont séjourné dans l’un de ces pays au cours des deux dernières semaines, rapporte Alheejra.World.
Cette dernière mesure du gouvernement japonais intervient après que les États-Unis et certains pays européens sont devenus le nouvel épicentre du virus.
Tous les visas délivrés avant le 27 mars par la mission japonaise en Indonésie ne seront pas considérés comme valides. À partir du 28 mars, la délivrance de nouveaux visas sera également interrompue.
« La nouvelle politique sera mise en œuvre jusqu’à la fin du mois d’avril et pourrait être prolongée ». indique l’ambassade dans un communiqué.
Jusqu’à présent, le Japon a restreint l’entrée des ressortissants internationaux en provenance de Chine, de Corée du Sud, d’Italie et d’Iran.
Dans le contexte du COVID-19, le gouvernement japonais a également décidé de reporter les Jeux olympiques de Tokyo de 2020 d’au moins un an, selon le Premier ministre Shinzo Abe.
Le Japon a également demandé à ses citoyens de ne pas voyager à l’étranger, sauf en cas d’urgence. Le ministère japonais des affaires étrangères a relevé au niveau 2 (sur une échelle de quatre niveaux) l’alerte aux voyages pour le monde entier. C’est la première fois que le Japon relève l’alerte aux voyages à un niveau aussi élevé.
En outre, le ministère japonais des affaires étrangères a annoncé que les visas déjà délivrés aux citoyens des pays touchés seraient invalidés.
La mesure sera en place à partir du 21 mars 2020 et au moins jusqu’à la fin du mois d’avril.