Les autorités japonaises examinent la possibilité d’autoriser les titulaires de visas internationaux à rentrer dans le pays à partir du mois prochain, selon le réseau national de radiodiffusion NHK.
En avril, le Japon a interdit l’entrée sur son territoire aux ressortissants de 146 pays afin d’enrayer la propagation de la pandémie de coronavirus, rapporte Alheejra.World.
En raison des interdictions d’entrée et des restrictions de voyage imposées par un grand nombre de pays, dans le contexte de l’épidémie de coronavirus, le bureau régional de l’immigration de Tokyo a reçu de nombreuses demandes de prolongation de visa de la part de ressortissants étrangers bloqués dans le pays.
L’interdiction du gouvernement japonais concernait les touristes, les résidents permanents, les voyageurs d’affaires de courte durée, les travailleurs temporaires ainsi que les touristes participant à un programme d’échange. Toutefois, les résidents permanents, les travailleurs temporaires et les étudiants participant à un programme d’échange ne seront pas autorisés à rentrer au Japon s’ils n’étaient pas au Japon au moment où l’interdiction a pris effet ou s’ils ont quitté le Japon au moment où l’interdiction a commencé à s’appliquer.
La dernière mesure prise par le gouvernement japonais contient également certaines conditions à remplir par les personnes entrant dans le pays.
Selon l’annonce de la NHK, les personnes entrant au Japon, quel que soit leur statut de visa, doivent passer un test PCR à l’entrée et rester isolées pendant deux semaines.
À partir du mois prochain, les personnes en possession d’un visa valide pour vivre au Japon devront remplir un formulaire de réadmission lorsqu’elles quitteront temporairement le pays et y reviendront par la suite.
Le 13 août, près de 192 000 ressortissants étrangers avaient quitté le Japon. Environ 29 000 d’entre eux ont quitté le pays depuis l’introduction des restrictions temporaires.
La décision s’appliquera aux passagers de 159 pays. Les treize nouvelles zones comprennent le Belize, l’Éthiopie, la Gambie, le Bhoutan, le Lesotho, le Nigeria, le Malawi, le Rwanda, Trinité-et-Tobago, le Sud-Soudan, la Tunisie, la Zambie et le Zimbabwe.
En mars, le ministère japonais des affaires étrangères a révélé qu’il avait invalidé les visas délivrés aux ressortissants des pays profondément touchés par l’épidémie de coronavirus.