Les personnes titulaires d’un visa de visiteur néo-zélandais peuvent étudier pendant trois mois supplémentaires, et jusqu’à six mois par an, a annoncé l’Agence néo-zélandaise de l’immigration.
Selon le ministère de l’immigration, cette décision concerne à la fois les enfants d’âge scolaire et les adultes qui suivent des cours de courte durée dans des établissements d’enseignement supérieur, rapporte Alheejra.World.
Les enfants en âge scolaire titulaires d’un visa de visiteur valable le 11 septembre 2020 peuvent désormais étudier au cours du premier trimestre d’une année civile, même s’ils ont étudié au cours de la quatrième période de l’année précédente. S’ils répondent à la définition d’un étudiant national telle que définie par le ministère de l’éducation, ils n’auront pas à payer les frais internationaux, » Immigration New Zealand a annoncé par le biais d’un avis récent publié sur son site officiel.
Les personnes titulaires d’un visa de visiteur qui souhaitent étudier pendant plus de six mois devront déposer une demande de visa d’étudiant ou de modification des conditions du permis actuel.
Toutefois, l’agence a annoncé que les personnes ayant reçu un visa de visiteur après le 11 septembre ne sont pas concernées par la dernière décision.
En début de semaine, le gouvernement néo-zélandais a annoncé divers changements dans la politique d’immigration concernant les pénuries de main-d’œuvre, l’horticulture et la viticulture.
Selon l’INZ, la Nouvelle-Zélande compte près de 11 000 détenteurs de visas vacances-travail qui bénéficieront de l’emploi saisonnier supplémentaire (SSE) s’ils arrivent à échéance entre le 1er novembre 2020 et le 31 mars 2021.
Le ministre de l’immigration, Kris Faafoi, a déclaré que la décision d’accorder des prolongations automatiques de visa a été prise pour soutenir les secteurs de l’horticulture et du vin du pays.
« Ces secteurs font partie d’une série d’industries qui jouent un rôle essentiel dans la reprise économique de la Nouvelle-Zélande et génèrent de fortes recettes d’exportation. Il est important que nous les aidions à poursuivre leurs activités, tout en veillant à ce que les Néo-Zélandais aient une chance équitable de trouver un emploi là où il y en a. » a souligné M. Faafoi.
Au début du mois, le gouvernement néo-zélandais a annoncé qu’il cherchait à réunir les couples transtasmaniens, qui sont actuellement séparés en raison des restrictions liées au coronavirus, en apportant de nouvelles modifications aux contrôles des visas et des frontières, qui seront appliquées à partir du début du mois d’octobre.