Plus de 10 000 entrepreneurs turcs résidant au Royaume-Uni avec leur famille ont pu être déconcertés par les nouvelles règles de visa publiées récemment par le ministère de l’Intérieur concernant les hommes d’affaires turcs titulaires d’un visa au titre de l’accord d’association avec la Communauté européenne.
Toutefois, selon les nouvelles règles, les titulaires de ces visas n’auront pas le droit de s’installer de manière permanente au Royaume-Uni, mais ils ont le droit de demander un permis de séjour indéfini après cinq ans de séjour au Royaume-Uni en vertu d’un visa ECAA.
« Une nouvelle catégorie d’établissement pour les hommes d’affaires turcs, les travailleurs et leurs familles qui se trouvent au Royaume-Uni dans le cadre de l’accord d’association entre l’Union européenne et la Turquie (ECAA) », peut-on lire dans la publication du ministère de l’intérieur, qui explique également que les travailleurs et les hommes d’affaires turcs, ainsi que leurs familles et les personnes à leur charge, pourront s’installer au Royaume-Uni après cinq ans de séjour en vertu du visa ECAA.
Depuis le 16 mars, date à laquelle le gouvernement a annoncé qu’il mettait fin au droit des titulaires de visa ECAA de s’installer définitivement au Royaume-Uni après quatre ans, les titulaires de ce visa sont confrontés à l’incertitude quant à leur avenir au Royaume-Uni. Après le référendum sur le Brexit, il était évident pour les hommes d’affaires turcs au Royaume-Uni que l’accord serait affecté, mais il était imprévisible que leurs résidences permanentes soient supprimées.
L’accord d’Ankara, qui permet aux ressortissants turcs d’entrer au Royaume-Uni et d’y établir une entreprise sans avoir à demander de visa dans le cadre du rigoureux système de points, a été signé entre la Turquie et l’accord d’association de la Communauté européenne, comme on l’appelait à l’époque.
Les nouveaux changements ont été annoncés en même temps que l’exclusion des infirmières et des médecins du système de visa Tier 2 pour les migrants qualifiés. La Grande-Bretagne a apporté de nombreux changements à son système de visas d’immigration, à l’approche de la date du Brexit, lorsque la Grande-Bretagne quittera enfin l’Union européenne.