Les ressortissants indiens représentent 93 % des détenteurs actuels de visas H-4 avec autorisation de travail aux États-Unis, selon un rapport publié ces derniers jours par le Congressional Research Service (CRS) du Congrès américain.
Selon ce rapport, de mai 2015 à décembre 2017, les services de citoyenneté et d’immigration américains ont approuvé 126 853 demandes d’autorisation d’emploi pour les détenteurs de visas H-4. Parmi ceux-ci, un pourcentage stupéfiant de 93% sont des femmes et le reste des hommes. Le rapport souligne également qu’un cinquième des détenteurs de visas H-4 disposant d’une autorisation de travail résident en Californie (28 033), tandis que le Texas et le New Jersey représentent ensemble un autre 20%.
En ce qui concerne la nationalité, 93 % des détenteurs de visas H-4 titulaires d’une autorisation de travail aux États-Unis sont des ressortissants indiens, tandis que 3 % sont des Chinois et le reste des personnes nées dans tous les autres pays combinés.
Le visa H-4 est délivré par l’US. Le visa H-4 est délivré par les services américains de la citoyenneté et de l’immigration (USCIS) aux membres de la famille immédiate des détenteurs de visa H-1B, ce qui inclut uniquement le conjoint et les enfants de moins de 21 ans.
Avant 2015, les titulaires de visas H-4 n’étaient pas autorisés à travailler, mais les règles ont changé par la suite et ces internationaux sont autorisés à travailler dans les conditions spécifiées par le programme H-4 EAD. L’EAD H-4 n’est autorisé que si votre conjoint ou parent est titulaire d’un visa H-1B, et non pour d’autres types de visas tels que les visas H-1B1, H-2A, H-2B ou H-3.
Ces changements ont été entrepris sous la présidence Obama, dont l’administration a fait valoir que le fait d’autoriser les conjoints H-4 à travailler soutiendrait l’économie américaine, en prenant pour exemple les détenteurs de visas de non-immigrant H-1B et leurs conjoints, qui contribuent de manière significative à l’esprit d’entreprise, à la recherche et au développement. Contrairement au H-1B, le statut H-4 n’est pas limité à un employeur spécifique et l’employeur n’a pas besoin d’obtenir l’approbation du ministère du travail, et il n’est pas interdit à ses détenteurs de créer une entreprise ou d’embaucher des employés.
Cependant, l’administration Trump, dans le cadre de la politique « America First », a proposé de supprimer l’autorisation de travail pour les détenteurs de visas H-4, proposition qui affecterait toutes les personnes travaillant actuellement sous un visa H-4.