Les entreprises, ainsi que les établissements universitaires et les organisations financées par le gouvernement qui ont accès à l’immigration, subissent des retards importants de la part d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), ce qui a un impact négatif sur elles.
Ces conclusions ont été tirées d’une enquête récente publiée par le Conseil canadien de mutation d’employés (CERC), une organisation à but non lucratif qui s’intéresse aux questions de mobilité de la main-d’œuvre.
L’enquête, à laquelle ont participé 33 organisations qui ont régulièrement recours au Programme de mobilité internationale (PMI), a révélé que les retards de traitement de l’IRCC ont un impact négatif sur les entreprises et les institutions universitaires qui cherchent à attirer dans le pays un grand nombre de travailleurs internationaux, rapporte Alheejra.com.
En outre, il a été révélé que pour une période allant de juin à juillet, il y a eu une augmentation totale de 12 pour cent liée à un arriéré de demandeurs à l’IRCC, passant de 2,4 millions à un total de 2,7 millions plus précisément.
Dans le même temps, l’arriéré pour les travailleurs internationaux temporaires a augmenté de 21 %, passant de 408 733 à un total de 493 746 demandeurs.
L’enquête a révélé que 97 % des employeurs ayant participé au sondage recrutent des talents internationaux par le biais des programmes de permis de travail du pays, tandis que 53 % d’entre eux ont recours à l’immigration économique. En outre, la majorité d’entre eux, soit 90 % des organisations ayant participé à l’enquête, emploient plus de 2 000 travailleurs, tandis que 31 % emploient plus de 10 000 travailleurs.
En ce qui concerne l’importance des talents internationaux pour le secteur des entreprises, tous les participants conviennent que les contributions des talents internationaux sont importantes pour leurs entreprises.
Cependant, les retards importants d’IRCC entraînent des retards considérables dans les activités de 97 % des répondants au cours de l’année à venir. Dans le même temps, près de 94 % des organisations ont annulé ou retardé des projets en raison des retards de traitement.
En outre, 55 % des organisations ont souligné que les retards entraînaient des pertes de revenus.
Le Conseil canadien de mutation d’employés (CERC) estime qu’il reste beaucoup à faire, tout en soulignant que les progrès sont lents, notamment en ce qui concerne la réduction des délais et l’introduction d’un système d’employeur de confiance.
« La réaffectation des ressources, la modernisation des systèmes par une meilleure utilisation de la technologie et la prise en compte des voies de traitement accéléré, comme un programme d’employeur de confiance, sont des mesures qui devraient être adoptées de toute urgence », a déclaré le CERC. peut-on lire dans l’enquête.
En outre, les participants à l’enquête ont été invités à présenter leurs recommandations afin d’améliorer les délais de traitement.