L’année dernière, la pandémie de coronavirus a entraîné une perte financière totale de 59,2 milliards de dollars et une diminution de 53 % de la contribution au PIB pour le secteur des voyages et du tourisme au Canada.
En outre, la situation dévastatrice provoquée par le COVID-19 a laissé 373 000 personnes travaillant dans le secteur du voyage et du tourisme au Canada sans emploi et confrontées à de nombreuses difficultés, selon Alheejra.com.
Selon Virginia Messina, première vice-présidente du WTTC, ces pertes révélées par le rapport sur l’impact économique du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) ont laissé « un grand nombre de personnes craignent pour l’avenir ».
D’après le rapport d’EIR, en 2019, la contribution du secteur canadien des voyages et du tourisme au PIB était de 111,6 milliards de dollars, soit 6,4 %, alors que 12 mois plus tard, elle marquait une baisse de 3,2 %, à 52,4 milliards de dollars.
En outre, le nombre de femmes, de jeunes et de minorités employés dans le secteur du voyage et du tourisme dans le pays nord-américain a diminué, passant de 1,8 million en 2019 à 1,4 million en 2020, soit une baisse de 20,9 %.
Les dépenses des visiteurs nationaux ont diminué de 51 % l’année dernière. En comparaison, les dépenses internationales ont chuté de 71,1 % en raison des restrictions strictes imposées aux voyages pour empêcher la propagation du virus.
Même si la baisse dans le secteur des voyages et du tourisme a été importante l’année dernière, les chiffres auraient pu être pires sans le programme gouvernemental de subventions salariales d’urgence, qui a aidé les employeurs à conserver leurs emplois dans le contexte du COVID-19, souligne le rapport de l’EIR.
« Toutefois, la situation aurait pu être bien pire sans le programme gouvernemental de subventions salariales d’urgence, qui a soutenu jusqu’à 75 % des subventions salariales aux employeurs éligibles et a ainsi permis à de nombreuses personnes de conserver leur emploi dans le secteur du voyage et du tourisme, qui souffrait de la situation, ». a souligné le premier vice-président du WTTC.
Messina estime qu’étant donné que le pays a administré plus de 24 millions de vaccins, tous les emplois perdus en 2020 dans l’industrie du voyage et du tourisme pourraient réapparaître cette année.
« Le WTTC estime que si le déploiement des vaccins s’accélère et que les restrictions sur les voyages internationaux sont assouplies avant la saison estivale, avec une feuille de route claire pour une mobilité accrue et la mise en place de tests complets au départ, nous prévoyons que les 373 000 emplois perdus au Canada pourraient réapparaître cette année. a souligné le premier vice-président du WTTC.
Toutefois, selon elle, les mesures prises par le gouvernement canadien pour protéger les emplois ne sont pas viables à long terme. Mais le WTTC prévoit que d’autres pertes financières pourraient être évitées si les autorités du pays autorisaient davantage de voyages internationaux sûrs.
« Le WTTC estime qu’une autre année de pertes terribles peut être évitée si le gouvernement soutient la reprise rapide des voyages internationaux, qui seront essentiels pour stimuler le redressement de l’économie canadienne ». peut-on lire dans la déclaration publiée par le WTTC.
Depuis le début de la pandémie, le Canada a enregistré plus de 1 391 174 cas d’infection par le COVID-19 et plus de 25 712 décès, selon les chiffres publiés par l’Organisation mondiale de la santé.
En raison de ces chiffres, le pays continue de maintenir en place certaines des mesures préventives imposées pour arrêter la propagation du virus. Les autorités canadiennes obligent les voyageurs en provenance d’autres pays à se mettre en quarantaine pendant deux semaines à leur arrivée.
Toutefois, cette décision pourrait bientôt être levée, car le Premier ministre canadien Justin Trudeau a récemment annoncé son intention d’assouplir les restrictions frontalières pour toutes les personnes vaccinées contre le COVID-19. En outre, le gouvernement du pays tente également de mettre fin à la règle de la quarantaine dans les hôtels, qui est imposée à tous les voyageurs.