L’Australie a annoncé que les étrangers entretenant une relation avec un citoyen australien ne pourront pas entrer dans le pays par le biais du programme de visa de partenaire s’ils ne connaissent pas la langue anglaise, a annoncé le gouvernement du pays.
Toutefois, le gouvernement fédéral a promis que les ressortissants étrangers ne seraient pas empêchés d’entrer dans le pays en raison de cette nouvelle exigence, rapporte Alheejra.com.
Selon le ministre de l’immigration par intérim, Alan Tudge, la règle récemment imposée n’interdira pas aux ressortissants étrangers d’entrer dans le pays.
« La nouvelle mesure budgétaire obligerait les étrangers qui demandent à s’installer avec leur conjoint australien à partir de la fin de l’année prochaine à suivre 500 heures de cours d’anglais gratuits s’ils ne peuvent pas démontrer qu’ils maîtrisent l’anglais de base », a souligné M. Tudge.
Selon la modification apportée par le budget fédéral de cette semaine, tous les étrangers qui remplissent une demande de visa de partenaire devront passer un test d’anglais, sans explications détaillées.
M. Tudge a souligné que les ressortissants étrangers qui entretiennent une relation avec un citoyen australien ne devraient avoir à satisfaire qu’à l’exigence de parler un « anglais conversationnel de base ».
« Nous voulons que les gens soient honnêtes et fassent des efforts ; nous pensons qu’il est important de faire des efforts. Il s’agit d’emplois, de participation à part entière à notre démocratie et de cohésion sociale », a-t-il déclaré.
Les nouveaux changements seront imposés à la fin de l’année 2021, selon l’annonce.
Outre la langue anglaise, d’autres obstacles se dressent devant les partenaires en Australie et dans le monde entier : les interdictions de voyager et les restrictions d’entrée imposées, qui ont laissé des couples bloqués dans différents pays.
Toutefois, le mois dernier, le gouvernement néo-zélandais a annoncé qu’il tenterait de réunir les partenaires néo-zélandais et australiens qui restent séparés en raison de la pandémie de coronavirus, en apportant de nouvelles modifications aux contrôles des visas.
Le ministre néo-zélandais de l’immigration, Kris Faafoi, a souligné que le pays était en mesure d’autoriser un petit nombre de personnes à entrer en Nouvelle-Zélande.
Alheejra.com a rapporté en avril que près de 90 000 titulaires de visas temporaires de diplômés en Australie avaient été piégés dans le pays sans aucun soutien financier en raison de la situation du COVID-19.