Le gouvernement japonais prévoit d’introduire un système électronique pour les demandes de visas touristiques d’ici la mi-2020. Cette initiative a été prise par les autorités compétentes dans le but d’atteindre l’objectif d’accueillir 40 millions de visiteurs étrangers par an en 2020 et 60 millions en 2030.
Le système électronique sera mis en place en avril 2020, avant les Jeux olympiques et paralympiques qui se tiendront à Tokyo. On s’attend à ce que les jeux provoquent un pic spectaculaire du nombre de visiteurs entrants la même année.
Les premiers à pouvoir utiliser ce système sont les touristes chinois qui demandent des visas à entrée unique. En effet, selon un rapport du gouvernement, les visiteurs chinois ont représenté près de 60 % de l’ensemble des visas délivrés au Japon en 2017.
L’introduction de ce dispositif vise à créer un processus de demande de visa plus simple, tout en réduisant la quantité de travail pour les personnes chargées de traiter les demandes de visa. Le gouvernement japonais prévoit également d’ajouter des types de visas supplémentaires au système, afin de faciliter les demandes de visas pour les touristes, dans le même but.
Pour la seule année 2017, le Japon a enregistré un nombre record de 28,7 millions de touristes étrangers entrant dans le pays, soit une augmentation de 19,3 % par rapport à l’année précédente. La même année, ces touristes ont dépensé 4,42 trillions de yens (39 milliards de dollars américains), soit 17,8 % de plus qu’en 2016.
En outre, à partir de janvier 2019, tous les voyageurs quittant le Japon devront payer une taxe de départ de 1 000 ¥ (9,40 USD), également appelée « taxe Sayonara ». Cette taxe devrait ajouter environ 43 milliards de yens au budget annuel du Japon.
Actuellement, les touristes des pays suivants peuvent demander un visa à l’arrivée lorsqu’ils se présentent à la frontière pour entrer au Japon :
- Singapour
- Malaisie
- Hong Kong
- Corée du Sud
- les États-Unis