Le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokayev, a proposé, lors de la dernière réunion du Conseil des chefs d’État de la Communauté des États indépendants (CEI), la mise en place d’un régime de visas et de règles de migration uniques pour le territoire des pays de la CEI.
Lors du sommet, auquel ont participé les dirigeants de l’Azerbaïdjan, de l’Arménie, de la Biélorussie, du Kirghizstan, de la Moldavie, de la Russie, du Tadjikistan, du Turkménistan et de l’Ouzbékistan, le président Tokayev a déclaré que ce régime pourrait ressembler à celui de Schengen et permettre aux étrangers d’entrer dans tous les pays de la CEI avec un seul visa nommé « visa unique ».Visa pour le Commonwealth« .
« Kassym-Jomart Tokayev s’est dit convaincu que cette approche permettrait d’augmenter de manière significative le flux de touristes, tout en soulignant la nécessité d’un travail commun sérieux des experts », peut-on lire dans un communiqué de presse de la présidence kazakhe.
Selon le communiqué de presse, le président a également affirmé que les pays membres de la CEI disposent d’un important potentiel de coopération dans le domaine du tourisme, une industrie dont il est certain qu’elle apporte de grands dividendes à de nombreux pays du monde.
« Chaque pays du Commonwealth possède des loisirs, des paysages naturels et des sites historiques uniques. Ils peuvent compléter de manière adéquate la liste des destinations touristiques les plus attrayantes au monde« , aurait déclaré le président.
L’année dernière, en août, les autorités kazakhes avaient suggéré l’établissement d’une zone « Schengen asiatique », ainsi que la création d’un visa universel pour les pays d’Asie centrale. Selon cette proposition, la mise en place d’un visa commun appelé « visa de la soie » permettrait aux étrangers de se rendre dans cinq pays de cette région : le Turkménistan, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et le Tadjikistan.
Par ailleurs, ce mois-ci, trois pays des Balkans occidentaux, l’Albanie, la Macédoine du Nord et la Serbie, se sont mis d’accord sur la création d’une zone de libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux, qu’ils ont appelée le « mini-Schengen des Balkans ». L’initiative est ouverte aux trois autres pays des Balkans occidentaux, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et le Kosovo.