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Le projet pilote américain de visa L-1 prive les Canadiens du traitement à la frontière – Alheejra.News

Les cadres canadiens qui se rendent aux États-Unis pour le compte de leur entreprise ne pourront plus bénéficier d’un traitement immédiat de leur visa. À l’issue d’un projet pilote de visa L-1, qui se poursuivra jusqu’à la fin du mois d’octobre, les cadres canadiens souhaitant se rendre aux États-Unis avec un visa L-1 de transfert intra-entreprise devront en faire la demande avant de se rendre aux États-Unis.

Le programme pilote de visa L-1 a débuté le 30 avril et doit se terminer le 31 octobre de cette année. Il a été lancé par l’USCIS dans le cadre de l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA). L’idée principale de ce programme était pour l’USCIS de tester le temps nécessaire pour statuer sur ces demandes et de voir s’il pouvait aider le CBP par le biais de décisions à distance.

Pour participer à ce programme, les employeurs devaient commencer par déposer le formulaire I-129, Petition for Nonimmigrant Worker ou le formulaire I-129S, Nonimmigrant Petition Based on Blanket L Petition, et le reste des documents justificatifs au California Service Center. Les documents doivent contenir les reçus prouvant que les frais ont été payés afin que l’USCIS puisse commencer le traitement.

Aujourd’hui, les détracteurs du visa L-1 accusent l’USCIS de « noyer les employeurs sous la paperasserie », alors que le pays a besoin de plus de travailleurs, en particulier pour les emplois spécialisés.

L’administration Trump a été largement critiquée sur les changements qu’elle apporte au système d’immigration américain, en particulier en ce qui concerne les visas de travail. Cette semaine encore, les PDG des plus grandes entreprises américaines ont adressé une lettre ouverte à la secrétaire du ministère américain de la sécurité intérieure, Kirstjen M. Nielsen, pour lui faire part de leurs inquiétudes concernant les changements apportés à la politique d’immigration.

Les PDG ont fait part de leurs inquiétudes concernant leurs employés actuels qui sont « constamment confrontés à l’incertitude de décisions incohérentes en matière d’immigration, à l’incertitude quant aux informations requises, à la révocation du statut de leur conjoint et à l’ouverture d’une procédure d’expulsion, entre autres ».

Le visa L-1 est un visa de non-immigrant américain qui permet aux employés d’être transférés et de travailler aux États-Unis à des postes de direction, de gestion ou de connaissances spécialisées pour la branche américaine de la même entreprise que celle pour laquelle ils travaillaient dans un pays étranger. Bien que les règles de ce visa exigent une preuve de retour dans le pays d’origine, les titulaires de ce visa peuvent prétendre à une carte verte s’ils remplissent les conditions requises.