Plus de 6 000 professionnels de la santé qui aident à soigner les personnes touchées par la pandémie de COVID-19 au Royaume-Uni peuvent continuer à le faire jusqu’au 31 mars 2021, le gouvernement britannique ayant décidé de prolonger gratuitement leur visa.
La ministre de l’intérieur Priti Patel a annoncé que les médecins ainsi que les infirmières, le personnel paramédical, les sages-femmes, les psychologues et les ergothérapeutes bénéficieraient de cette dernière décision, tout comme un grand nombre de personnes qui aident le Royaume-Uni à gérer la crise provoquée par le virus mortel, rapporte Alheejra.World.
« Nous reconnaissons l’énorme contribution des professionnels de santé étrangers à la lutte contre l’impact dévastateur du coronavirus dans tout le Royaume-Uni. Nous apprécions vraiment le travail de ces héros et c’est pourquoi nous renouvelons notre offre de prolongation gratuite de visa de 12 mois ». M. Patel a ajouté : « Nous apprécions vraiment le travail de ces héros.
La Grande-Bretagne a précédemment révélé qu’elle prolongerait les visas des professionnels de la santé qui devaient expirer entre le 31 mars et le 1er octobre.
La dernière annonce du Royaume-Uni révèle que les visas pour les travailleurs de la santé seront prolongés du 1er octobre 2020 au 31 mars 2021.
« Je suis extrêmement reconnaissant envers tous les travailleurs de la santé et des services sociaux de première ligne qui ont travaillé sans relâche pour sauver des vies et fournir les meilleurs soins possibles au cours de cette pandémie mondiale », a déclaré le ministre britannique de la santé. Le secrétaire d’État britannique à la santé et aux soins sociaux, Matt Hancock, a insisté sur ce point.
Dans son rapport publié en juillet, Amnesty International souligne que le Royaume-Uni a enregistré le plus grand nombre de décès de travailleurs de la santé dus au coronavirus dans le monde, après la Russie. Selon le rapport, au moins 540 travailleurs sociaux et de santé sont morts du COVID-19 en Angleterre et au Pays de Galles.
Kate Allen, directrice d’Amnesty International UK, a jugé tragique que tant de travailleurs de la santé et de l’aide sociale en Angleterre et au Pays de Galles soient morts de la pandémie de COVID-19.
Une enquête menée par la British Medical Association auprès de plus de 16 000 médecins a révélé que 48 % des personnes interrogées devaient acheter des EPI pour leur usage, ou utilisaient des EPI donnés en raison du manque de fournitures sur leur lieu de travail. Selon l’enquête, 65 % des médecins ont souligné qu’ils se sentaient soit partiellement protégés, soit pas du tout.
Le gouvernement britannique n’a cessé de chercher de nouveaux moyens d’enrayer la propagation de la maladie, notamment en imposant une quarantaine obligatoire de deux semaines aux ressortissants étrangers à leur arrivée. Toutefois, cette pratique a été considérée par certaines entreprises comme la mesure la moins efficace dans la lutte contre le virus mortel.