Le taux d’approbation des visas H-1B a chuté de 93% pour l’année fiscale 2017 à 85% en 2018. Au total, 335 000 visas H-1B, y compris les premières et nouvelles demandes, ont été approuvés, sur 396 300 demandes complétées pour l’exercice 2018.
Selon les chiffres publiés par les services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis (USCIS), l’année précédente, 373 400 demandes avaient été approuvées sur les 403 300 reçues.
Les données montrent que le taux d’approbation a baissé depuis 2015 comme suit :
- En 2015, le taux d’approbation était de 96.
- 94 % en 2016.
- 93 % en 2017.
- L’année 2018 a été marquée par la baisse la plus importante, avec un taux d’approbation de 85 %.
D’autre part, le nombre de demandes de preuves émises par l’USCIS aux demandeurs de visa H-1B a rencontré une très forte augmentation en 2018. Selon les données sur les retards de traitement des demandes de visa H-1B, en 2018, il y a eu une augmentation drastique du taux de demandes de preuves émises l’année dernière.
Les RFE émises à la fin de l’année 2018 ont augmenté de 60 %, alors qu’elles n’étaient que de 35 % en 2015. Les statistiques montrent également que le taux d’approbation des demandes H-1B a chuté de 96 % en 2015 à 85 % en 2018. Un autre rapport montre que les adjudicateurs de l’USCIS étaient beaucoup plus susceptibles d’émettre une demande de preuves pour les demandes émanant d’Indiens que pour celles émanant d’autres pays.
Les principaux cas où l’USCIS a exigé des documents supplémentaires de la part des demandeurs H-1B en 2018, sont lorsque le demandeur n’a pas établi que l’emploi qui lui a été proposé aux États-Unis est qualifié de profession spécialisée et pour ne pas avoir prouvé une relation employeur-employé valide avec le bénéficiaire, entre autres.
Le visa H-1B est un visa de travail américain non immigrant qui permet aux étrangers de travailler aux États-Unis à des postes spécifiques tels que professeurs, médecins, avocats, ingénieurs, spécialistes des technologies de l’information, etc. Il est également connu sous le nom de « Person in Specialty Occupation Visa », car tous les candidats doivent être titulaires d’un diplôme universitaire pour être éligibles.