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Les États-Unis révoquent les visas de 49 personnes alliées à Maduro au Venezuela – Alheejra.News

L’administration américaine a révoqué les visas de 49 fonctionnaires vénézuéliens et de leurs familles, soupçonnés d’être alignés sur le président Nicolas Maduro. Selon le Département d’Etat américain, cette mesure a été prise afin de faire pression sur Maduro pour qu’il démissionne.

Le représentant spécial des États-Unis pour le Venezuela, Elliott Abrams, a annoncé lors d’un briefing spécial vendredi que les États-Unis avaient imposé des restrictions de visa à plusieurs fonctionnaires soupçonnés d’être proches de Maduro.

« Les États-Unis ont imposé de nouvelles restrictions en matière de visas aux personnes responsables de l’affaiblissement de la démocratie vénézuélienne. Nous appliquons cette politique à de nombreux responsables proches de M. Maduro et à leurs familles », a déclaré M. Abrams au cours de la réunion d’information

Il a également accusé les partisans de Maduro d’abus et de violations des droits de l’homme, soulignant qu’eux et leurs familles n’étaient pas les bienvenus aux États-Unis.

« Les partisans de Maduro qui abusent ou violent les droits de l’homme, volent le peuple vénézuélien ou sapent la démocratie du Venezuela ne sont pas les bienvenus aux États-Unis. Il en va de même pour les membres de leur famille qui jouissent d’un mode de vie privilégié aux dépens de la liberté et de la prospérité de millions de Vénézuéliens », a déclaré Mme Abrams.

Il a également indiqué que les États-Unis continueraient à prendre des mesures appropriées contre M. Maduro et « les acteurs corrompus et les auteurs de violations des droits de l’homme qui l’entourent ».

La révocation et l’interdiction de visa sont l’une des restrictions que les États-Unis appliquent aux pays qui violent les droits de l’homme et la démocratie. En décembre de l’année dernière, le Sénat américain a adopté une nouvelle législation interdisant l’entrée sur le territoire américain des fonctionnaires chinois qui refusent l’accès au Tibet aux citoyens américains, aux fonctionnaires et aux journalistes.

Auparavant, à l’été 2018, le département américain de la sécurité intérieure a imposé une interdiction de visa à plusieurs hauts fonctionnaires de la République démocratique du Congo, soupçonnés d’être impliqués dans des affaires de corruption liées au processus électoral de la RDC.