Les migrants et réfugiés vénézuéliens fuyant la crise au Venezuela peuvent désormais demander un visa leur permettant de résider au Chili, auprès de n’importe quel consulat chilien dans le monde.
La République du Chili avait ouvert ses portes aux Vénézuéliens en fuite, dont le nombre dépasse aujourd’hui les quatre millions, en créant le visa de responsabilité démocratique le 16 avril 2018. Jusqu’à présent, les Vénézuéliens souhaitant se réfugier au Chili devaient demander ce visa, uniquement auprès des consulats du Chili à Caracas et à Puerto Ordaz, au Venezuela.
À partir du 24 juin 2019, lundi, la demande d’un tel visa pourra être déposée dans n’importe quel consulat chilien dans le monde.
La nouvelle a d’abord été annoncée par David Smolansk, l’un des dirigeants du parti Volonté populaire et ancien maire de la municipalité d’El Hatillo à Caracas.
« Le gouvernement chilien a approuvé pour les migrants et réfugiés vénézuéliens la possibilité de demander un visa de responsabilité démocratique dans n’importe quel consulat chilien dans le monde », a déclaré Smolansk dans un tweet.
Il a également souligné que la seule exigence supplémentaire pour les demandeurs est de pouvoir prouver qu’ils sont en situation régulière dans le pays d’où ils font leur demande.
La nouvelle a ensuite été confirmée par le ministre chilien des affaires étrangères, Teodoro Ribera, cité par la presse locale, qui a déclaré que « tous les consulats chiliens dans le monde ont reçu l’ordre de commencer à offrir des visas de responsabilité démocratique ».
Le visa de responsabilité démocratique chilien est un permis d’entrée au Chili, accordé uniquement aux Vénézuéliens. Il autorise son détenteur à rester au Chili pendant un an, puis à prolonger son autorisation de séjour. Il permet également d’obtenir une résidence définitive au Chili.
La procédure de demande consiste à remplir un formulaire en ligneet de présenter quelques documents au consulat du Chili, comme un passeport valide ou expiré, une photographie et un certificat de casier judiciaire, délivré par l’entité compétente du pays où la demande est faite. Une taxe de 30 dollars américains doit être payée pour que la demande soit traitée.