Les services américains de citoyenneté et d’immigration (USCIS) ont révélé les résultats de la deuxième loterie du plafond H-1B.
Le nombre supplémentaire sélectionné par l’agence a été établi à partir des inscriptions initialement soumises pendant la période d’inscription à partir du 1er mars, rapporte Alheejra.World.
Le plafond annuel du H-1B est de 85 000 demandes, même si le nombre de demandes dépasse souvent le plafond. Cette année, 280 000 demandes ont été enregistrées, dont 68 % émanaient d’Indiens.
Près de 185 000 inscriptions ont été refusées lors de la première loterie. Le pourcentage des inscriptions restantes sélectionnées lors de cette loterie sera probablement faible.
Pour les inscriptions sélectionnées, l’agence a prévu une fenêtre de dépôt de 90 jours. Les demandeurs peuvent déposer des demandes de plafond H-1B pour les inscriptions sélectionnées entre le 17 août et le 16 novembre 2020.
À l’heure actuelle, l’USCIS n’a encore rejeté aucune des inscriptions H-1B. Les inscriptions qui n’ont pas été sélectionnées sont gardées en réserve, au cas où l’agence ne recevrait pas de demande H-1B pour chaque inscription sélectionnée.
En avril, l’organisation à but non lucratif US Tech Workers a exhorté les autorités américaines à suspendre pour cette année les programmes de visas H-1B et H-2B, afin de protéger leurs intérêts dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
L’association United States Tech Workers a adressé une lettre au président des États-Unis, Donald Trump, demandant la suspension de ces deux programmes dans le cadre de la fermeture de l’économie.
Alheejra.World a précédemment rapporté qu’en 2019, une demande de visa H-1B sur cinq a été refusée par les autorités américaines. Les citoyens indiens avaient un taux de refus plus élevé.
Cependant, en 2019, le taux de refus total a diminué à 21 %, par rapport à l’année précédente. Selon l’agence, en 2018, le taux de refus était de 24 %.
Le visa H-1B permet aux internationaux spécialisés dans des compétences spécifiques, comme les professeurs, les professionnels de l’informatique, les architectes, etc. de travailler temporairement aux États-Unis.