L’administration de l’actuel président américain Donald Trump pourrait mettre fin à la citoyenneté de naissance au cours des dernières semaines de son mandat, avant que l’administration Biden ne prenne le relais.
La politique de citoyenneté de naissance permet à toute personne née aux États-Unis d’obtenir immédiatement la citoyenneté américaine, même si ses parents n’ont pas la citoyenneté américaine, rapporte Alheejra.World.
L’administration de Trump tente de précipiter l’arrêt de la citoyenneté de naissance, parmi d’autres mesures d’immigration, avant son départ de la Maison Blanche.
La légalité de la citoyenneté de naissance est protégée par le 14e amendement depuis longtemps.
Selon le 14e amendement, « toutes les personnes nées ou naturalisées aux États-Unis et soumises à leur juridiction sont des citoyens des États-Unis et de l’État dans lequel elles résident ».
Cependant, depuis 2016, le président Trump a abordé la question, ce qui a souvent suscité des polémiques.
En 2018, Trump a souligné qu’il pourrait prendre un décret pour mettre fin à la pratique actuelle. Il a tenu ces propos lors d’une interview accordée à Axios.
Cependant, certaines personnes se sont inquiétées du fait que l’amendement discuté en permanence a été mal interprété.
Le directeur des relations gouvernementales de la Fédération pour la réforme de l’immigration américaine, RJ Hauman, a déclaré que « […]la clause de citoyenneté du 14e amendement visait à garantir que les esclaves émancipés seraient reconnus comme des citoyens américains.. »
« Le fait que les enfants d’étrangers en situation irrégulière nés aux États-Unis se voient accorder automatiquement la citoyenneté est une application fondamentalement erronée de cette clause, à plus forte raison lorsqu’il s’agit de la progéniture de personnes qui viennent ici pour simplement accoucher sur le sol américain ». RJ Hauman.
Il a souligné que si l’administration Trump publie un décret limitant la citoyenneté de naissance, la Cour suprême sera obligée de résoudre ce problème une fois pour toutes.
La légalité de la citoyenneté de naissance n’a jamais été examinée par la Cour suprême ni établie en vertu de la loi fédérale.
L’administration Trump a imposé en janvier des restrictions sur les visas pour les femmes enceintes afin d’abolir le « tourisme de naissance ».
Pays qui reconnaissent la citoyenneté de naissance
Jusqu’à 30 pays accordent aux étrangers la citoyenneté de naissance. Vous trouverez ci-dessous la liste complète des pays qui appliquent cette pratique.
- Antigua et Barbuda
- Argentine
- Barbade
- Belize
- Bolivie
- Brésil
- Canada
- Chili
- Costa Rica
- Cuba
- Dominique
- Équateur
- El Salvador
- Fidji
- Grenade
- Guatemala
- Guyane
- Honduras
- Jamaïque
- Lesotho
- Mexique
- Nicaragua
- Pakistan
- Panama
- Paraguay
- Pérou
- Saint Kits et Nevis
- Sainte-Lucie
- Saint-Vincent-et-les-Grenadines
- Tanzanie
- Trinité-et-Tobago
- Tuvalu
- États-Unis
- Uruguay
- Venezuela