Permis de travail

Nouveaux taux de chômage des CMA au Canada pour le LMIA en vigueur à partir de janvier 2025

À partir de janvier 2025, les taux de chômage dans les Zones Métropolitaines de Recensement (CMAs) du Canada auront un impact significatif sur le processus d’évaluation des impacts sur le marché du travail (EIMT) pour les demandes de permis de travail via le Labor Market Impact Assessment (LMIA). Le gouvernement canadien utilisera ces taux de chômage comme référence pour déterminer l’admissibilité des travailleurs étrangers dans divers secteurs de l’économie.


Contexte des CMAs

Les Zones Métropolitaines de Recensement, souvent appelées CMAs, regroupent des régions urbaines et leurs banlieues qui partagent une interconnexion économique. Ces zones sont essentielles pour incubateur d’opportunités d’emploi et sont cruciales pour la planification économique du gouvernement canadien. Chaque CMA présente des caractéristiques socio-économiques uniques, ce qui influe sur ses taux d’emploi et sur le marché du travail.


Taux de chômage actuel

Le taux de chômage au Canada, en général, connaît des fluctuations en fonction des périodes économiques et des circonstances spécifiques, telles que la pandémie de COVID-19. Selon les données de 2023, le taux de chômage moyen national est estimé à environ 5,5%. Toutefois, ce chiffre varie d’une CMA à une autre. Par exemple, certaines provinces comme l’Alberta et le Québec affichent des taux légèrement inférieurs, respectivement autour de 4,8% et 4,6%, tandis que d’autres, comme Terre-Neuve-et-Labrador, peuvent atteindre des taux supérieurs à 10%.


Implications pour les demandes d’EIMT

À partir de janvier 2025, un système de classification par les taux de chômage sera mis en place dans les CMAs. Les demandes d’EIMT visant à employer des travailleurs étrangers seront influencées par ces taux. Les secteurs en pénurie de main-d’œuvre dans les régions ayant un faible taux de chômage pourraient voir une augmentation du nombre d’EIMT approuvées. En revanche, dans les CMAs avec un chômage élevé, les demandes seront plus strictes, encourageant ainsi l’emploi local.


Analyse des secteurs touchés

Les secteurs les plus susceptibles d’être impactés par les nouveaux critères EIMT incluent :

  1. Santé : En raison de la demande croissante pour des professionnels de la santé, les provinces avec un chômage bas favoriseront l’admission de travailleurs de ce secteur.

  2. Technologie : Les entreprises technologiques auront plus de facilité à importer des talents étrangers dans les CMAs avec une croissance rapide et un taux de chômage faible.

  3. Construction : Compte tenu de l’essor des projets d’infrastructure, les demandes des travailleurs étrangers dans ce secteur seront stratégiquement essentielles dans les régions en expansion.

La stratégie du gouvernement

Le gouvernement canadien met en œuvre ce changement pour stimuler l’économie et répondre aux besoins en main-d’œuvre dans les secteurs essentiels. L’objectif final est d’assurer une concurrence équitable pour les travailleurs canadiens tout en restant attrayant pour les travailleurs étrangers. En analysant les données et en ajustant les critères selon les taux de chômage, l’administration canadienne espère équilibrer le marché du travail.


Conclusion

Les changements y compris les taux de chômage des CMAs à partir de janvier 2025, présenteront des conséquences profondes sur les demandes d’EIMT et l’immigration au Canada. Il sera crucial pour les employeurs et les candidats de se familiariser avec l’évolution des critères d’admissibilité afin de naviguer efficacement dans le nouveau paysage du marché du travail canadien. Ces ajustements visent à garantir que l’économie canadienne soit soutenue par une main-d’œuvre nécessaire tout en prenant en compte les besoins des citoyens canadiens.