immigration Canada

Les deux stratégies principales pour réduire l’impôt canadien sur les gains en capital.

Vous envisagez d’acheter un bien immobilier ou une entreprise au Canada ? Prévoyez-vous de vendre un jour ? Attention, vous pourriez faire face à une facture fiscale.

Partagez votre avis !

De nombreux nouveaux arrivants au Canada deviendront des résidents à des fins fiscales. Ils obtiendront un Numéro d’Assurance Sociale (NAS) et devront soumettre leur déclaration de revenus à l’Agence du revenu du Canada (ARC) chaque année.

Dans cet article, nous explorons les principales exonérations fiscales sur les gains en capital que les nouveaux arrivants peuvent légalement utiliser pour réduire leur facture fiscale.

Remarque : Le système fiscal canadien est complexe. Cet article simplifie certains concepts. Rien de ce qui est écrit ici ne doit être interprété comme un conseil financier ou fiscal. Il est recommandé aux nouveaux arrivants de consulter des professionnels de la fiscalité expérimentés avant de prendre des décisions basées sur ces stratégies.

Exemption pour résidence principale

En général, lorsque vous vendez ou disposez d’un actif en capital, y compris une maison, vous êtes soumis à des impôts sur les gains en capital. Cela signifie que vous devrez payer des impôts sur le revenu à votre taux marginal sur le montant du gain en capital qui est imposable.

Le gain en capital est la différence entre le montant de la vente (par exemple, le prix auquel vous vendez l’actif ou sa valeur marchande), et le coût de base rajusté (CBR) de l’actif (le prix que vous avez payé pour celui-ci, moins les amortissements, plus les dépenses en capital).

Par exemple, si vous achetez une propriété locative pour 50 000 $, puis que vous la vendez pour 250 000 $, vous aurez un gain en capital de 200 000 $ à déclarer sur votre déclaration de revenus de l’année où vous avez vendu la propriété. Avec le taux d’inclusion des gains en capital de 50 % (pour les particuliers, pour des gains inférieurs à 250 000 $), vous serez imposé sur 100 000 $. Si votre taux marginal d’imposition est de 50 %, vous devrez alors payer 50 000 $ en impôts.

Cependant, la législation fiscale canadienne offre une exonération des gains en capital pour la vente ou la disposition de la résidence principale d’un contribuable. Cela signifie que si vous avez occupé votre résidence principale durant toute la période de possession et que vous êtes éligible à l’exonération, vous n’aurez généralement pas à payer d’impôts sur le revenu lors de la vente ou de la disposition de votre maison. En effet, les gains réalisés lors de la cession de votre résidence principale sont généralement exonérés d’impôts, à condition qu’elle ait été votre résidence principale pendant toute la durée de votre possession.

Pour être considérée comme résidence principale, un bien doit répondre à certains critères. Vous devrez identifier votre résidence principale chaque année sur votre déclaration de revenus.

Exonération des gains en capital à vie

La législation fiscale canadienne prévoit une « exonération des gains en capital à vie » pour les gains réalisés lors de la vente ou de la disposition de biens admissibles. Les biens admissibles incluent :

  • Les actions de petites entreprises admissibles ;
  • Les propriétés agricoles ou de pêche admissibles ;
  • Les réserves et fiducies associées à ces biens.

Chaque contribuable peut bénéficier de cette exonération des gains en capital à vie, à condition de satisfaire aux critères d’admissibilité.

Pour l’année 2023, l’exonération des gains en capital à vie est fixée à 971 190 $. Un individu qui utilise l’intégralité de cette exonération pourrait donc réduire son revenu imposable de 485 595 $ (la moitié de l’exemption sur les gains en capital). En supposant que cette personne se trouve dans la tranche d’imposition marginale de 50 %, cela pourrait lui faire économiser plus de 200 000 $ d’impôts sur le revenu.

Les non-résidents ne sont pas éligibles

Pour réclamer la déduction des gains en capital à vie, vous devez être résident du Canada à des fins fiscales au moment où vous disposez d’un bien.

Comment déterminer si je suis résident du Canada à des fins fiscales ?

Pour évaluer le statut de résidence fiscale, l’ARC prend en compte plusieurs facteurs, notamment :

  • Le temps passé au Canada ;
  • La possession d’un domicile au Canada ;
  • La présence d’un conjoint, partenaire de fait ou de personnes à charge au Canada ;
  • Les biens personnels au Canada ;
  • Les liens économiques avec le Canada ;
  • La couverture santé au Canada ;
  • Les identifications gouvernementales canadiennes.

Cette liste n’est pas exhaustive. Même si vous avez quitté le Canada, vous pourriez être considéré comme résident réel du Canada si vous conservez certains liens résidentiels.

Les individus peuvent consulter le « Folio de l’impôt sur le revenu : S5-F1-C1 : Détermination du statut de résidence d’un individu » pour plus de détails.

Ils peuvent également contacter l’ARC au 1-800-959-8281 (depuis n’importe où au Canada et aux États-Unis) ou au 613-940-8495 (depuis l’extérieur du Canada et des États-Unis).

Méfiez-vous des escroqueries fiscales

Restez particulièrement vigilant face aux offres d’assistance pour éviter de payer des impôts. Les stratégies de réduction fiscale sont légales et reposent sur la législation. En revanche, l’évasion fiscale est illégale et les escroqueries à ce sujet sont malheureusement très courantes. Consultez toujours des professionnels de la fiscalité expérimentés avant de prendre des décisions.

Partagez votre avis !